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Adjuvants En 5 ans, les usages ont progressé de 7 %

Les ventes d’adjuvants en 2018 ont totalisé 61 millions d’euros, essentiellement en association avec des herbicides de grandes cultures.

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Les adjuvants continuent à séduire les agriculteurs. Année après année, ils les associent toujours plus à leurs programmes de protection des plantes, « convaincus de leur rôle pour renforcer les propriétés physiques, chimiques et biologiques des spécialités phytosanitaires », apprend-on dans un communiqué de l’Association française pour les adjuvants daté du 18 janvier 2019.

 

En 2018, les ventes d’adjuvants ont atteint 61 millions d’euros. Si cette valeur est en très légère baisse par rapport à 2017 (2 %), elle met en évidence une hausse des utilisations de cette typologie de solution. « Alors que l’usage des produits phytosanitaires a chuté de 6 à 10 % en 2018, ceux des adjuvants n’ont diminué que de 2 %. À niveau d’utilisation égal, on peut donc considérer que les spécialités adjuvantes progressent toujours », commente Yann Mismetti, responsable communication AFA.

 

Les mouillants restent la catégorie d’adjuvants la plus utilisée en 2018, avec 71 % des usages en valeur. En parallèle, le recours aux huiles, tous segments confondus, continue sa chute, avec seulement 29 % des utilisations.

Inflexion des utilisations en grandes cultures

L’association avec des solutions herbicides reste le premier poste de recours à des adjuvants, avec 25 millions d’euros et 61 % des utilisations. Viennent ensuite les fongicides, avec 11 millions d’euros et 25 % des utilisations, les insecticides, avec 4 millions d’euros et 10 % des utilisations. Les usages en association avec des régulateurs restent en queue de peloton avec 1 million d’euros pour 3 % des usages.

 

On observe une inflexion des utilisations en grandes cultures : 83 %, soit 8 points de moins qu’en 2017. En revanche, l’utilisation des adjuvants sur cultures spécialisées, en particulier sur vigne pour lesquels les traitements fongicides ont été légion l’an passé, a progressé avec 29 % des usages.

 

Yann Mismetti conclut : « Cette année, nous avons souscrit au contrat de solutions FNSEA. Mais alors que les adjuvants représentent un levier reconnu pour réduire les quantités de matières actives utilisées dans l’Hexagone, la reconnaissance d’un point de vue réglementaire tarde à venir, malgré nos efforts concertés. Ainsi, l’accès des adjuvants aux fiches CEPP est très réduit, du fait des contraintes de « phrases de risques » imposées par la Commission et le ministère de l’Agriculture. Pour cette raison, plusieurs adjuvants se sont vus retirer de la fiche action n° 18. Si nous espérons encore un soutien pour nos solutions en France dans un proche avenir, les marchés export nous semblent plus ouverts. »

 

 

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